L’écorce de quinquina se retrouve dans 23 espèces d’arbres et d’arbustes d’Amérique du Sud, bien que certaines espèces et hybrides aient été trouvés sur d’autres continents. Historiquement, l’écorce de quinquina était recherchée pour sa valeur médicinale car elle permettait d’avoir de la quinine, le seul traitement efficace contre le paludisme au plus fort du colonialisme européen, ce qui faisait grimper sa valeur. La quinine est maintenant principalement utilisée pour la saveur nettement amère qu’elle donne à l’eau tonique. Nous utilisons l’écorce de quinquina car elle ajoute à notre rhum aux agrumes une note finale complexe et épicée.
Petite anecdote : l’écorce de quinquina a été remplacée par de la quinine synthétique en 1944 pour traiter le paludisme, mais le paludisme a évolué et a maintenant une résistance à la quinine synthétique. Cela a fait que la culture du quinquina est redevenue aussi importante qu’elle l’était auparavant, car elle s’est avérée encore efficace dans la lutte contre le nouveau paludisme à falciparum.